De nouvelles taxes urbaines imposées aux habitants de Rabat
La gestion approximative des grandes villes se confirme. A chaque fois, les élus se tournent vers le citoyen pour payer.
Le conseil de la ville de Rabat, présidé par Mohamed Seddiqi du PJD et qui gère la capitale grâce à une majorité confortable, a pris une mesure qui va faire grogner les propriétaires des immeubles.
Dans une directive adressée à tous les présidents des arrondissements, Seddiqi les exhorte d’appliquer une taxe de 40 dirhams le mètre carré sur toutes les propriétés en vue de lancer des travaux d’embellissement des façades donnant sur tous les boulevards et ruelles. De même que cette taxe s’appliquera à tous les travaux d’occupation provisoire de l’espace public. En d’autres termes, les propriétaires des cafés, des restaurants et immeubles occupant l’espace public pourraient s’acquitter de cette taxe annuelle.
Mais, d’ores et déjà, le président PAM de l’arrondissement de Souissi a rejeté ces mesures qui, selon lui, constitueront un fardeau supplémentaire pour les habitants et les inciteront à contourner les lois sur l’occupation provisoire de l’espace public.
A noter que Omar Balafrej, membre FGD du conseil de la ville, avait dénoncé récemment l’utilisation d’un fonds de 3 millions de dirhams, initialement destiné pour des actions sociales et de solidarité, pour financer un congrès.
M.D