Politique

Après son retour au bercail, Hamid Chabat sous l’Hémicycle

Deux ans après son « exil volontaire » chez Merkel et Erdogan, le tonitruant et polémique istiqlalien, Hamid Chabat, est rentré au bercail. Et l’ex-secrétaire général du parti de la Balance et ancien maire de la capitale spirituelle a répondu présent sous l’Hémicycle, ce lundi, à la réunion du groupe parlementaire de l’Unité et de l’Egalitarisme.

Et une source proche du PI a révélé que Chabat a participé aujourd’hui à la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire de son parti, à la Chambre des  représentants, sous la présidence de Nourredine Mediane, chef dudit groupe.

Le « revenant » Hamid Chabat a été fort bien accueilli par tous les membres du groupe de l’Unité et de l’Egalitarisme, qui n’ont pas manqué l’occasion de lui souhaiter un bon retour parmi eux, selon la même source.

Sitôt la réunion istiqlalienne terminée, Hamid Chabat a pris la direction de la grande salle du Parlement afin d’assister  à la séance hebdomadaire  consacrée aux questions orales.

Pour rappel, lors d’un entretien téléphonique avec Le Site Info, Hamid Chabat a relaté son retour aux sources, en commençant par son légendaire « Aid Mabrouk! » (Bonne fête!), comme préliminaire à notre appel. Et d’exprimer, après, son grand bonheur de retrouver les membres de sa famille, « sa ville », Fès, ainsi que son pays.

« Mais bien sûr, je suis tellement heureux de retrouver ma chère patrie! », nous a-t-il confié. Concernant son retour à la scène politique nationale, l’ex-secrétaire général du parti de la Balance, avec l’approche des prochaines échéances électorales, a déclaré à Le Site Info: « Les élections ne sont pas pour demain. On verra au temps voulu où on en est et ce qu’il adviendra de plusieurs paramètres, dont le quotient électoral. Mais globalement, le meilleur est à espérer! ».

Cette approche de Chabat est sûrement une manière tacite de son retour probable sur la scène politique, mais avec un style différent et avec « plus de maturité et de clairvoyance » que précédemment et dont l’absence lui avaient perdre plusieurs batailles politiques, entre autres, le poste de SG du Parti de l’Istiqlal et celui de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM).

Larbi Alaoui et Naima Lambarki


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