Hamieddine s’invite à la guerre PJD vs réseaux sociaux
Abdelali Hamieddine, un des leaders du Parti de la justice et du développement, a accusé certaines parties «populistes» de mener une guerre, par milices électroniques interposées, non seulement contre le PJD mais aussi contre toute image positive des institutions représentatives, y compris le Parlement.
Hamieddine qui s’est exprimé dans un post sur Facebook a pointé du doigt, sans les nommer, des «voix populistes sans aucune crédibilité politique et incapables de mettre au point un projet politique ou social» qui ont été mobilisés pour mener une guerre contre le PJD mais aussi contre toute image positive des institutions représentatives, notamment le Parlement.
Ces voix, a-t-il ajouté, n’ont pas l’audace politique ni le courage pour tester leur poids politiques à travers les mécanismes démocratiques universellement reconnus et se cachent, au mieux, derrière leur téléphone portable.
Deux autres dirigeants PJDiste, Driss El Azami El Idrissi et Mimouna Aftati, tous deux députés, avaient violemment critiqué « les influenceurs » digitaux.
Si El Azami El Idrissi a évoqué des « actes de mauvaise foi, de tromperie et de populisme », Aftati n’y est pas allée de main morte et a déclaré solennellement «C’est en contrepartie de ‘bakchichs’ que certains posts sont publiés». Pour certains observateurs, toutes ces attaques n’ont pour but que «de réduire au silence» les détracteurs du parti d’El Othmani.
Ces graves accusations ont fait réagir Ridouane Erramdani, l’animateur radio, considéré comme un influenceur, qui a demandé à ce que le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), le parquet général compétent, et le Conseil national de la presse, ensuite, diligentent une enquête sur «ces publications et ce bakchich».
S.Z.