Comment la dépression a eu raison de l’écrivaine Naima El Bezaz
L’écrivaine maroco-néerlandaise, Naima El Bezaz, a tragiquement mis fin à ses jours samedi 8 août. Elle avait 46 ans. Originaire de Meknès, elle souffrait, depuis plusieurs années, de dépression.
En effet, la défunte, militante de l’égalité des sexes, prônait un islam féministe. Ses écrits « audacieux » lui ont valu, à maintes reprises, des menaces de mort aux Pays-Bas. Des menaces qui l’ont amenée à mettre sa carrière en stand-by, après son livre « De Verstonene », paru en 2006 et qui avait attiré l’ire des extrémistes.
Elle reprend l’écriture en 2010 en publiant « Les femmes de Vinex ». Un roman qui relate l’histoire d’une famille de migrants venue s’installer dans son quartier de résidence Vinex à Zaandam. Le livre, comme les précédents, a créé une vive polémique aux Pays-Bas.
En 2013, elle publie « Au service du diable », qui sera son dernier roman. Elle y relatait son combat contre la dépression.
Samedi dernier, la jeune femme décide de mettre fin à sa vie en se jetant de l’appartement de ses parents situé au 6ème étage, selon la presse néerlandaise. Elle laisse derrière elle deux enfants. La dépression a eu raison d’elle.
A.B.