Aid Al-Fitr au Maroc: les autorités sur le qui-vive
La Direction générale de la sûreté nationale et l’état-major de la Gendarmerie royale ont renforcé leur mobilisation commune, à l’approche de l’Aid Al-Fitr.
Cette étroite collaboration a pour objectif de faire respecter les mesures d’état d’urgence sanitaire, de confinement et de couvre-feu. Décrétées par les autorités, afin d’endiguer le risque de propagation du covid-19, lesdites mesures sont, malheureusement, bafouées par de très nombreux « réfractaires » irresponsables et ce, de jour comme de nuit.
Par conséquent, les deux institutions sécuritaires ne permettront nulle enfreinte inconsciente à l’état d’urgence le jour de la fête religieuse, synonyme de fin du mois sacré de Ramadan, rapporte le quotidien arabophone « Al Massae ». De même que la même source précise que ces mesures concerneront,,sans nulle exception, tous les citoyens, citadins et ruraux confondus, pendant les jours de l’Aid. Pour ce faire, les éléments de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale ont reçu des instructions fermes pour ne se permettre aucun relâchement et pour interdire systématiquement tout déplacement inter-provinces. Exception faite pour les citoyens munis d’autorisations dûment livrées et paraphées et concernant des cas d’une urgence extrême, souligne-t-on.
Par ailleurs, et pendant ces trois jours nous séparant encore de l’avènement religieux de l’Aid Al-Fitr, le ministère de l’Intérieur et celui de la Santé espèrent une diminution de l’indicateur épidémiologique du nouveau coronavirus au Maroc. Serait-ce un vœu pieux, à Dieu ne plaise, vu le nombre grandissant d’infractions, depuis l’instauration de l’état d’urgence, le 20 mars dernier? Touchons du bois et souhaitons que les « réfractaires »sachent, enfin,raison garder!
Larbi Alaoui.