Casablanca: du nouveau dans l’affaire du triple infanticide de Hay Hassani
Le Réseau lddf-injad contre la violence basée sur le genre a exprimé son souhait d’être partie prenante dans l’affaire de la femme qui a mis fin aux jours de ses trois enfants.
Pour rappel, ce drame atroce s’est produit il y a quelques jours à peine, au domicile de la mise en cause, sis Hay Hassani à Casablanca.
Dans un communiqué, l’association de protection des droits de la Femme assure que la mère infanticide a subi de nombreuses violences de la part de son mari. « Cette femme a connu toutes les formes de violences, perpétrées à son encontre par son époux. Elle a précédemment déposé plusieurs plaintes à ce sujet, accompagnées de certificats médicaux d’inaptitude de plus de 21 jours, ainsi que de photos prouvant le degré de violences qu’elle a dû subir pendant de longues années de vie conjugale », précise-t-on.
Le communiqué du Réseau Iddf-injad contre la violence basée sur le genre souligne aussi que cette femme finissait par retirer ses nombreuses plaintes, dans son souci de sauvegarder son mari et sa famille. Il est donc impératif de prendre en compte tout ce qu’endurait cette « accusée-victime » comme violences conjugales répétitives, plaide ledit communiqué.
L’association demande également que la mère infanticide puisse subir une expertise psychologique minutieuse. Examen susceptible pour l’obtention d’éclaircissements sur les conséquences psychiques néfastes qu’ont eu sur elle les sévices subis, explique le Réseau Iddf-injad contre la violence basée sur le genre.
A.C.
