Maroc

Accusé de profiter des deniers publics, Hassan El Fad riposte (PHOTO)

Un internaute a cru bon accuser Hassan El Fad d’être « l’exemple même de la mauvaise gestion des deniers publics ». Cette personne prétend également que l’artiste perçoit « des enveloppes budgétaires conséquentes », en contrepartie de programmes « insipides » qu’il présente, chaque année, pendant le mois sacré de Ramadan.

Hassan El Fad, un artiste dont le talent est incontestable et qui compte parmi les meilleurs comédiens et humoristes du pays,a répondu à ces accusations d’une manière aussi catégorique qu’humoristique.

Voici les réponses, en sept points, qu’El Fad a publié sur les différents comptes qu’il a sur les réseaux sociaux et qui ont suscité des réactions assez divergentes.

« Primo, 2M n’a jamais dépensé un seul dirham en contrepartie de mes œuvres ramadanesques. Secundo, 2M perçoit de l’argent en diffusant mes oeuvres. Tercio, les sponsors privés qui financent mes œuvres ne le font pas avec des deniers publics et paient 2M pour leur diffusion », énumère El Fad.

La 4ème explication fournie par l’artiste est qu’après seulement la première diffusion, la chaîne de Ain Sbaâ récolte de grosses sommes sonnantes et trébuchantes des revenus de la pub, de ceux des rediffusions, tout le long de l’année, en plus de ceux de Youtube. Et ce, sans dépenser un seul dirham, insiste l’humoriste qui, pour rappel à ses détracteurs, a plusieurs cordes à son arc artistique.

Et d’ajouter que la 5ème raison réside en ce que « ma petite entreprise participe aux deniers publics,à travers les impôts et la création d’une valeur commerciale ajoutée ». Quant à la 6ème explication, elle est pour Hassan El Fad le fait, selon ses dires, qu’il soit le seul artiste pour qui aucune chaîne n’a dépensé un sou en contrepartie de la diffusion de ses œuvres télévisuelles.

Enfin, la 7ème et dernière preuve prouvant qu’il ne profite point des deniers publics ne pouvait pas ne pas être humoristique. En effet, Hassan El Fad la résume en deux mots: « Chams Al-Achia » (Coucher du soleil), titre d’une célèbre chanson de la musique andalouse. Mais « Chams Al-Achia » est aussi devenue une expression sarcastique en réponse d’indifférence à une accusation ou à une demande inacceptable. Une sorte de façon d’envoyer quelqu’un voir ailleurs si on y est, voire synonyme, dans certains cas, du proverbe arabe « Les chiens aboient et la caravane passe »!

Larbi Alaoui (avec Meryem Salah)

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