Coronavirus: un premier décès aux États-Unis
Une personne diagnostiquée au coronavirus dans l’État de Washington (Nord-ouest), est décédée samedi, ont indiqué les responsables de la santé, devenant le premier décès aux Etats-Unis depuis l’annonce de la première infection dans le pays.
Le président américain Donald Trump l’a décrite comme une « femme merveilleuse » et une « patiente à haut risque médical » à la fin de la cinquantaine, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère de la Santé de l’État de Washington et les responsables de la santé de Seattle et du comté de King ont confirmé le décès et déclaré qu’ils fourniraient plus de détails à 13 heures (locales) lors d’une conférence de presse. Ils discuteront du décès et des nouveaux cas confirmés dans le comté.
« C’est un triste jour dans notre état alors que nous apprenons qu’une Washingtonienne est décédée de COVID-19 », a déclaré le gouverneur de Washington Jay Inslee, dans un communiqué. « Nos cœurs vont à sa famille et à ses amis. Nous continuerons à travailler vers un jour où personne ne mourra de ce virus », a-t-il ajouté.
Inslee a déclaré que les départements de la santé et les services des urgences de l’État travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales pour renforcer les efforts de préparation et de réponse.
Ce nouveau développement intervient alors que les autorités sanitaires des États de Washington, de l’Oregon et de Californie ont signalé de nouveaux cas parmi des personnes qui n’ont pas voyagé récemment dans des pays durement touchés par l’épidémie ou qui ne sont entrées en contact avec aucune personne connue pour avoir la maladie, une situation décrite par les responsables de la santé publique comme une « transmission communautaire ».
Dans un effort visant à faire face à cette situation, l’agence américaine de régulation de l’alimentation et des médicaments (FDA) a pris de nouvelles mesures pour étendre les tests de dépistage du coronavirus en accélérant la capacité des hôpitaux à effectuer des tests.
Cette action fait suite aux plaintes des laboratoires selon lesquelles la politique précédente était trop lourde et ralentissait les efforts des hôpitaux pour créer et utiliser leurs propres tests.
Les experts craignent que le petit nombre de cas signalés aux États-Unis ne soit le reflet de tests limités, plutôt que de l’ampleur de la propagation du virus.
M.S. (avec MAP)