Coronavirus/Maroc: ce que risquent les propagateurs de « fake news »
Des oiseaux de mauvais augure, des Cassandre et autres mauvais plaisantins s’évertuent à répandre de fausses rumeurs concernant des cas de coronavirus au Maroc.
Ces propagateurs de fake news sévissent sur les réseaux sociaux et ce, surtout après l’annonce avérée de cas chez nos voisins d’Espagne et d’Algérie. Dans ce cadre, Me Mohamed Almou a déclaré à Le Site info que ces divulgateurs risquent de répondre de leurs actes devant la justice. L’avocat au Barreau de Rabat a également averti que la loi est intransigeante dans des cas pareils.
« Il ne faut pas publier, en aucun cas, une information se rapportant à des cas de coronavirus sans s’assurer de sa véracité. Seul le ministère de la Santé est habilité à confirmer ou à infirmer l’existence de cas de maladie », a précisé Me Almou.
A rappeler que certains internautes ont osé prétendre sur la Toile, mercredi 26 février, que des cas de coronavirus auraient été détectés à Settat et à Tétouan. Ces propagateurs de fake news risquent d’écoper d’une peine d’emprisonnement ferme de 3 ans, assortie d’amendes, a tenu à souligner notre interlocuteur.
Me Almou a encore précisé que le parquet général compétent prend sérieusement en compte des plainte déposées dans ce genre d’affaires. De même que tout citoyen, victime de rumeurs mensongères, peut porter plainte auprès dudit parquet ou dénoncer les propos à son encontre.
Larbi Alaoui