Tourisme au Maroc: pourquoi ça ne marche pas assez ?
Ce n’est pas un secret, le Maroc regorge de lieux de rêve pour attirer les touristes. Alors que Marrakech a réussi à devenir « La » destination la plus vendeuse et prisée, il existe des endroits auxquels on ne pense pas forcément qui pourraient intéresser les touristes du monde entier. Si les grandes villes commencent à se mettre au diapason, comme Tanger ou Agadir, il existe des niches à fort potentiel qu’on a tendance à oublier.
On pense au nord du Maroc, à la région de Nador-Al Hoceima, mais aussi au centre Fès-Meknès, et bien évidemment au sud du Royaume où les paysages à couper le souffle, les plages et le climat sont encore plus vendeuses que des cartes postales. Après, et c’est là où le bât blesse, il faut un savoir-faire, un accueil et la mise en place des dispositifs nécessaires pour devenir une référence, ce qui n’est pas chose facile. Et pas seulement pour un tourisme de masse. Car la force du Maroc, qui se dit chaleureux, c’est de pouvoir vendre aussi du luxe.
Le comble est d’avoir réussi ce pari à Marrakech, où nous n’avons pas de plage, alors que nous disposons d’une côtière qui s’étend sur plus de 3500 kilomètres ! C’est un peu comme lorsqu’on entend qu’on a du mal à trouver du poisson dans les villes côtières. Un comble. Nous avons fait des progrès considérables sur le volet sécuritaire depuis les 10 dernières années. L’enjeu est aujourd’hui de mettre en valeur notre patrimoine pour assurer un bien-être aux touristes.
Cela passe par des personnes qualifiées, du début à la fin de la chaine. Un guide touristique, par exemple, doit faire honneur au pays. Le Portugal a réussi, en 10 ans à le faire. Pourquoi pas nous? Le volet « libertés individuelles » est un autre chantier sur lequel nous devrons avancer…car tout est lié.
H.B. Source : Les Inspirations Eco.