Lutte anticorruption: la directrice du FMI félicite le Maroc
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a félicité le Maroc pour ses efforts en matière de lutte contre la corruption.
« La réussite des efforts de lutte contre la corruption contribue à la réalisation du développement durable et à l’amélioration du niveau de vie des citoyens, ce qui requiert une vision unifiée basée sur la participation de tous les citoyens », a souligné Georgieva à l’occasion d’un séminaire organisé, jeudi à Rabat, conjointement par le FMI, le ministère de l’Economie, des finances et de la Réforme de l’administration et Bank Al-Maghrib sur « la gouvernance au Maroc ».
Georgieva a, en outre souligné la nécessité de s’engager résolument dans la lutte contre ce phénomène en renforçant les actions déjà menées en ce sens tout « en plaçant cette bataille au cœur des préoccupations du gouvernement ».
Au sein du FMI, « nous avons calculé en 2016 le coût de la corruption pour la société en termes d’inefficacité des dépenses publiques qui ne servent pas leurs objectifs et nous avions conclu que ceci entravait considérablement le progrès économique », a relevé la Cheffe de l’institution financière internationale, notant que les gouvernements doivent redoubler d’efforts en vue de réaliser ces mêmes objectifs.
Par ailleurs, Georgieva a rappelé que sa visite au Maroc constitue une occasion pour discuter des préparatifs aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM), prévues en octobre 2021 à Marrakech, faisant observer que cet événement rassemblera des présidents, des parlementaires, des ministres des finances ainsi que des représentants de la société civile.
Pour sa part, le directeur du département Moyen-Orient et Asie-Centrale au FMI, Jihad Azour, a indiqué que cette rencontre s’assigne pour objectif de discuter de la thématique de la gouvernance et son importance dans la réalisation de la croissance et du développement durable, thématique qui, selon lui, revêt beaucoup d’importance dans le monde arabe et au Maroc, en particulier.
Et de poursuivre que cette journée est aussi une occasion de discuter des priorités en termes de gouvernance et la possibilité pour le FMI d’intégrer ces priorités dans son travail et à travers le monde, notamment dans le cadre des réformes entreprises par les pays de la région.
M.S. (avec MAP)