Du nouveau dans l’affaire Carlos Ghosn
Une perquisition a eu lieu mercredi au cabinet de l’un des anciens avocats de Carlos Ghosn, selon les images diffusées par la chaîne publique NHK.
Conduite par l’unité d’enquête spéciale du bureau des procureurs de Tokyo, cette perquisition essayera de comprendre les complicités dont l’ex-magnat de l’automobile a bénéficié pour s’enfuir du Japon.
Des inspecteurs en costume civil se sont rendus mercredi matin dans l’immeuble occupé par Junichiro Hironaka et ses associés au cœur de Tokyo. Le 16 janvier, l’avocat japonais, Junichiro Hironaka, de Carlos Ghosn, avait annoncé le retrait de tout son cabinet de l’ensemble du dossier Ghosn. Cette annonce fait suite à la fuite au Liban de l’ancien patron de Renault-Nissan.
Les autorités japonaises avaient qualifié, d' »injustifiable » la fuite au Liban de l’ex-patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, rejetant aussi ses accusations d’une justice japonaise « partiale » et « bafouant » les droits humains.
« Le système judiciaire pénal de notre pays dispose de procédures appropriées pour établir la vérité dans des affaires et il est administré correctement, tout en garantissant les droits humains fondamentaux. La fuite d’un accusé sous caution est injustifiable », avait souligné la ministre japonaise de la Justice, Masako Mori, dans un communiqué.
M. Ghosn a encore un défenseur au Japon, Hiroshi Kawatsu, mais le procès qui devait débuter cette année sur le premier volet des inculpations (non déclaration de rétributions différées) n’aura pas lieu. Seuls seront jugés les deux autres inculpés sur cette partie du dossier, l’ex-bras droit de M. Ghosn, l’Américain Greg Kelly, et Nissan, en tant que personne morale.
S.L. (avec MAP)