Economie

Le grand oral de la CGEM devant les partis politiques

A l’approche des élections et en prévision de la formation d’un nouveau gouvernement, la CGEM a rencontré les partis pour leur faire part de ses attentes.

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a clôturé la série de rencontres effectuées avec les représentants des partis marocains les plus importants. Ce sont 11 rencontres, durant lesquelles le patronat a exposé ses points de vue et ses doléances, notamment en ce qui concerne le financement des petites et moyennes entreprises, la fiscalité, l’emploi en relation avec la formation professionnelle.

Selon une source proche de la CGEM, les entrepreneurs ont axé leurs interventions sur la nécessité d’un croissance économique durable, puisque un faible taux ne permet pas d’augmenter la productivité et de créer les emplois.

Mais c’est le volet se rapportant à la formation qui a longuement été débattu, puisqu’il s’agit d’un problème récurrent  qui a trait à l’adéquation de la formation au marché de l’emploi. Selon la même source, la CGEM a demandé aux partis de mettre sur pied une vraie politique de l’emploi, notamment pour que les centres de formation puissent subvenir aux besoins des entreprises pour les cinq années à venir. Ce qui, ajoute la source, évitera à la jeunesse le chômage, surtout dans le domaine du tourisme où les entreprises ont du mal à trouver une main d’oeuvre qualifiée.

La CGEM a aussi insisté sur la promotion des entreprises qui se trouvent en dehors de l’axe Casablanca-Tanger.

Et sur la réforme fiscale, la CGEM a insisté sur la mise en œuvre des recommandations du colloque national sur la fiscalité organisé en 2013, notamment en ce qui concerne la réforme de la TVA, la réforme graduelle de l’impôt sur la société. De même que la CGEM recommande l’instauration d’un impôt unique pour les groupes pour éviter d’être imposés sur chaque filiale.

La CGEM a enfin exprimé ses doutes quant à la proposition des partis d’atteindre 5% de croissance par an, considérant que la réalité économique ne permet pas une telle performance.

K.B


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