Politique

Présidentielle en Algérie : ce que l’on sait

Le taux de participation au scrutin présidentiel de ce jeudi en Algérie a atteint 20,43% à 15H00 (14H00 GMT), a indiqué le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi.

A titre de comparaison, le taux de participation était de 23,25% à 14H00 locales lors de la Présidentielle de 2014.

Dans une déclaration à la presse, le président de l’Anie s’est félicité du « bon déroulement de l’élection présidentielle dans 95% des centres de vote ».

Toutefois, au moins deux centres de vote ont été fermés à Béjaïa, en Kabylie, dont l’un a été saccagé et un troisième a été assiégé par des opposants au scrutin présidentiel, selon des sources sécuritaires.

Le taux de participation à 11H00 dans la wilaya de Béjaïa était de 0,12% et quasiment nul (0,02%) dans celle de Tizi Ouzou, toujours M. Charfi.

Dans ce scrutin, plus de 24,5 millions d’Algériens étaient appelés à élire le successeur d’Abdelaziz Bouteflika parmi cinq candidats, dans une atmosphère très tendue marquée par des protestations sociales qui durent depuis le 22 février dernier.

En course pour la magistrature suprême du pays figurent l’ancien Premier ministre et président du parti « Talaie el Hourriyet », Ali Benflis, l’ancien chef de gouvernement, « Abdelmadjid Tebboune », l’ancien ministre de la Culture et actuel secrétaire général par intérim du Rassemblement National Démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, l’ancien ministre de Tourisme et président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina et le président du parti « Front Al-Moustakbel », Abdelaziz Belaid.

C’est le troisième scrutin présidentiel que les autorités tentent d’organiser cette année, après ceux du 18 avril dernier qui devait ouvrir la voie au cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, avant qu’il ne soit contraint à démissionner, et du 4 juillet 2019 qui avait dû être annulée, aucun candidat ne s’étant déclaré face à l’ampleur de la contestation sociale.

HR


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