11 Septembre: un kamikaze encore en vie, selon sa mère
La mère de Mohammed Atta, l’un des principaux auteurs des attaques suicide du 11 septembre, affirme que son fils est toujours en vie et détenu par les Etats-Unis à Guantanamo, dans une interview publiée ce dimanche par un journal espagnol.
« Il est vivant et voici le message que j’adresse à mon fils. Je crois qu’il est à Guantanamo. Mon fils, je veux te voir avant de mourir. J’ai 74 ans et je vis dans l’espoir que tu as survécu. Je sais que tu n’as jamais rien fait de mal et que tu n’aurais jamais pu faire ce dont ils t’ont accusé », a affirmé Bothaina Mohamed Mustafa Sheraqi au quotidien El Mundo.
L’Egyptien Mohammed Atta est celui qui a précipité le premier avion détourné, un Boeing 767 d’American Airlines, sur la tour nord du World Trade Center à New York.
Près de 3.000 personnes sont mortes dans les attaques perpétrées par 19 extrémistes d’Al-Qaïda au moyen d’avions de ligne détournés et précipités sur les tours du World Trade Center à New York, sur le Pentagone près de Washington et dans la campagne de Pennsylvanie à Shanksville il y a 15 ans.
Les Etats-Unis « cachent la vérité. Ils ont planifié cette attaque pour propager l’idée que l’islam, c’est le terrorisme. Ils ont sélectionné des gens détenteurs de passeports pour les en accuser et accuser en même temps nos pays et les diviser », a ajouté la mère du kamikaze, jointe au téléphone depuis le Caire où elle vit avec ses deux filles.
Selon El Mundo, c’est la première interview que cette femme accorde à un média depuis les attaques du 11 septembre.
Né en 1968 au Caire, issu de la petite bourgeoisie égyptienne, Atta avait étudié à l’Université technique (TU) de Hambourg.
Sa famille a toujours nié qu’il était l’un des auteurs des attentats et a affirmé croire qu’il était toujours en vie.
Son père, Mohammed el-Amir Atta, un avocat décédé en 2008, avait rejeté toute implication de son fils dans les attentats, et avait même affirmé que son fils l’avait appelé au téléphone d’un lieu non précisé au lendemain des attaques.
(avec AFP)