Les remords d’un meurtrier conduisent au cadavre d’une victime à Ben Ahmed
Un meurtre inqualifiable a été élucidé grâce aux aveux de son auteur lui-même qui avait tout d’abord tenté de camoufler son forfait.
La ville de Ben Ahmed, relevant de la province de Settat, a été le théâtre d’un crime abominable, perpétré par un individu sur la personne de son ami intime et associé.
La victime, disparue depuis le dimanche 4 septembre sans laisser de trace, a fait l’objet d’un avis de recherche demandé par sa famille, par la brigade de la gendarmerie du douar Laghzaouna.
Les proches et les amis, y compris l’auteur du crime, ont ratissé toute la région afin de trouver un indice mettant fin à cette disparition mystérieuse. L’associé a été interrogé par la gendarmerie et a été même vu chez la famille de la victime, à plusieurs reprises, sans éveiller de soupçons.
Ce n’est que cinq jours après, rongé par les remords, que l’assassin a fini par se livrer à la gendarmerie et a avoué son meurtre. Tout s’était passé lorsque les deux amis s’étaient retrouvés autour d’un verre, comme ils en avaient l’habitude.
Leur relation d’affaires leur imposait souvent d’en discuter et d’en arrêter les comptes. Mais, ce soir-là, la discussion avait dégénéré à cause d’un montant financier que le futur meurtrier devait à son ami.
Dans un moment de colère, l’assassin avait asséné un violent coup de pierre à la tête de sa victime qui ne s’en était pas relevé. Pris de panique, il avait camouflé son crime en se débarrassant du cadavre.
Il l’avait d’abord décapité, puis découpé en morceaux, avant de l’envelopper dans des sacs qu’il avait jetés dans un puits, non loin de sa demeure. Il avait effacé toutes les traces susceptibles de le confondre et fait semblant de ne rien savoir au sujet de son ami disparu.
Ces aveux ont amené la gendarmerie à procéder à la récupération du cadavre et sur instructions du parquet, l’assassin a été mis en détention préventive en attendant sa comparution devant la justice.
K. B.
