Travaux à Casablanca: les automobilistes n’en peuvent plus !
Les travaux interminables que connaît la capitale économique suscitent chaque jour la colère et l’indignation des Casablancais et ne risquent pas de finir de sitôt. En particulier, la colère et l’indignation des automobilistes et des autres usagers de la route qui trouvent de grandes difficultés à parvenir au centre-ville et arrivent souvent en retard à leurs lieux de travail ou d’études.
Selon le site » Hespress », ces embouteillages perpétuels et quotidiens et cette pénible situation d’engorgement des avenues casablancaises durent depuis de nombreux mois. Et juste ce mardi matin, au niveau de l’avenue Ibn Tachfine, la circulation a été arrêtée après qu’un bus avait fini dans une crevasse, ajoute la même source.
Les citoyens ne comprennent pas pourquoi les responsables de la ville ont entrepris des travaux divers dans toutes les avenues en même temps, asphyxiant la métropole de la sorte. »N’aurait-il pas été plus judicieux et plus logique de procéder étape par étape et rénover avenue après avenue? », s’interrogent légitimement les Bidaouis.
Par ailleurs , des acteurs associatifs et de nombreux observateurs ont remarqué ce phénomène étrange lorsque les citoyens poussent un « ouf » de soulagement après la fin des travaux concernant une voie publique. Lequel phénomène inexplicable est la reprise des travaux ,- par une autre société!,- sur la même voie censée avoir été remise à neuf.
Concernant l’arrondissement de Sbata, les habitants ne décolèrent pas après que le Conseil de la ville avait décidé d’arracher tous les arbres de l’avenue El Harti, surnommée par les Casablancais » l’avenue des arbres ». Et ce , expliquent les responsables, pour donner plus d’espace à la voie du tramway, précise la même source.
Comme seule réponse à la colère et à l’indignation générale, le vice- président PJDiste du Conseil de ville, chargé des travaux, n’a trouvé à déclarer à ‘Hespress » que c’est tout a fait normal qu’il y ait certaines perturbations et tracas inhérents aux travaux. » Mais nous comptons sur la patience des Casablancais et nous savons que le citoyen bidaoui est connu par son endurance et sa patience quand il s’agit de son intérêt(…) », a professé Mustapha Lahya.
En attendant Godot, la situation infernale que subissent les Casablancais risque de perdurer. Et la capitale économique n’est pas encore prête de sortir de l’auberge du laisser-aller, du laxisme et de l’improvisation. Surtout que des tunnels sont en train d’être creusés, des quartiers vont être reliés par le tram… « Ce qui signifie que les avenues vont encore connaître, et pour de longues années, perturbations, embouteillages et engorgement », conclut la même source.
Larbi Alaoui