Dysfonctionnements de projets royaux: des têtes risquent de tomber
Le département de Said Amzazi se débat dans une situation inextricable à cause d’un projet royal concernant le cycle primaire de l’enseignement, dont l’enveloppe budgétaire avoisine les 3000 milliards de centimes.
Selon le quotidien Al Massae, des ténors du ministère de tutelle se rejettent la responsabilités des dysfonctionnements ayant entaché ledit projet, ainsi que d’autres projets royaux. Les accusations fusent de part et d’autre dans le but d’échapper à des limogeages annoncés.
Les réunions successives tenues par Amzazi, au siège du ministère de l’Education nationale, n’ont pas eu les résultats escomptés et n’ont pu expliquer le pourquoi et le comment des dysfonctionnements constatés, ajoute la même source. Lesquels dysfonctionnement concernent particulièrement le gonflement de chiffres dans le but de présenter un bilan mirobolant, mais complètement erroné .
Résultat des courses, ces dysfonctionnement augurent de limogeages probables de hauts responsables du ministère. Et le secrétaire général est en tête de liste de ceux qui vont sûrement rendre leur tablier.
Youssef Belkasmi, précise la même source, avait échappé au séisme politique, conséquence des dysfonctionnements du grand projet « Al Hoceima, phare de La Méditerranée ». Il avait également pu passer entre les mailles du filet du rapport de la Cour des comptes concernant le Programme d’urgence qu’il avait chapeauté et qui a débouché sur le plus grand fiasco de l’histoire de l’Education nationale.
Alors, jamais sans trois pour le secrétaire général du MEN ou va-t-il être débarqué, cette fois-ci? « Wait and see! ».
Larbi Alaoui