Rabat, première ville marocaine où il fait bon vivre, mais…
BEST OF 2019 – Dans le classement des villes offrant la meilleure qualité de vie de notre planète, Rabat est toujours à la première place du podium national.
Leadership maintenu, comme précédemment, selon le classement annuel du Cabinet Mercer, l’un des plus importants cabinets de conseil en RH (ressources humaines) du monde.
Mais les R’batis n’ont pas de quoi pavoiser… Si Rabat est première ville du Maroc dans le classement Mercer, encore une fois, au lieu de chanter, les riverains déchantent car la capitale occupe, comme l’année écoulée, la peu reluisante position de 117ème mondialement. Quant à la capitale économique, elle se retrouve un peu derrière, au 124ème rang, gardant le même classement qu’en 2018.
La capitale du pays du Jasmin, elle, est classée 114ème mondialement. Ce qui classe Tunis comme étant la première ville maghrébine où il fait bon vivre. Alger, absente du classement du Cabinet Mercer en 2018, pointe au 185ème rang mondial cette année. Alors que sur le plan continental, Durban (Afrique du Sud) est la championne africaine, positionnée à la 88ème position.
Et « the winner is »? C’est pour la septième fois consécutive que Vienne tient le haut du pavé dans ce classement. La capitale autrichienne est suivie de Zurich (Suisse) et d’Auckland (Nouvelle-Zélande).
Et Paris, avec les Champs-Elysées, « la plus belle avenue du monde »? Eh bien, sur les 450 villes concernées par le classement, 230 ont été retenues dans le classement du Cabinet Mercer, et la capitale de l’Hexagone, contre toute attente, occupe seulement la 38ème place. « Pas de quoi lancer un quelconque chauvin ‘cocorico' »!
Qu’en est-il des critères retenus pour classer les villes garantissant la condition de la qualité de vie la meilleure? Ils sont au nombre de 10. Cela va de l’environnement socio-politico-économico cultuel, à la situation médicale et sanitaire, aux écoles et éducation, en passant par les services publics et transports, aux divertissements, biens de consommation, logement… Le dernier critère concerne l’environnement naturel (climat, historique d’éventuelles catastrophe naturelles…).
Larbi Alaoui