Culture

Diapo: Troisième jour de folie au Jazzablanca

Jeudi 4 juillet a vu défiler une belle brochette de talents. Du Village Samsung au Jazz Club en passant par la scène BMCI et la scène Anfa, la 14ème édition de Jazzablanca a offert une troisième soirée au supplément d’âme.

Jamais deux sans trois. Tel est l’esprit de la troisième journée du festival qui met à l’honneur le Jazz et les Musiques actuelles. Au programme, des beaux moments de musique d’ici et d’ailleurs, à différents moments de la journée et de tout horizon.

La matinée a été des plus studieuses. La deuxième journée du cycle des conférences sous le thème « Culture, vecteur de développement territorial » a fait des heureux avec un focus sur la place des festivals dans le développement territorial.

Un débat modéré par Denis Germain qui a vu la participation des organisateurs des principaux festivals du pays à l’image de Philippe Lorin, fondateur du festival Tanjazz et de la fondation Lorin, Habib Dechraoui, fondateur et directeur du festival Arabesques, Hicham Bahou, co-fondateur et directeur du festival L’Boulevard, Mathieu Corosine, chargé de développement chez Panda Events, agence du festival Dunes Electroniques et Fanny Pagès, directrice de l’Astrada à Marciac.

Une matinée adoucit par la belle fraîcheur des enfants et le rendez-vous désormais attendu « JazzaKids » où des ateliers de peinture et de recyclage ont permis de montrer tout le pouvoir créatif d’une belle relève.

Plus tard dans la journée, le Village Samsung a permis à de beaux projets musicaux de rencontrer le public marocain. Dès 18h15, le virtuose de Kénitra, Taha El Hmidi a présenté son projet « Out of Nowhere » avec des musiciens de talent marocains et français. Des morceaux Jazz Soul Blues d’une grande subtilité et d’une belle intelligence que le public a accueilli avec attention et beaucoup d’applaudissements.

Un concert aussi passionné a suivi celui du musicien marocain : l’hypnotique Judi Jackson a su prendre ses marques à Jazzablanca. La chanteuse, qui a déjà fait sensation la veille sur la même scène, a séduit avec des compositions personnelles et des reprises, tantôt depuis son piano ou au micro en investissant la scène de son charisme sans faille et de son timbre de voix authentique.

Sur la scène Anfa, la Soul était à l’honneur hier soir avec le britannique Micheal Kiwanuka. Un concert d’une rare beauté et d’une incroyable humanité où le guitariste virtuose et auteur compositeur et interprète de génie a livré ses titres phares, du premier qu’il a composé au dernier.

Une prestation incroyable qui a laissé le public bouche bée avec des titres passionnés tels que « Black man in a white world », « Home again », le célèbre « Cold Little heart » , générique de la série à succès « Big Little Lies ».

Sur la scène BMCI, le public de la Place des Nations Unis a accueilli avec une énergie contagieuse la tornade musicale de Rock Blues marocain Albert Cohen & The Hurricane et le groupe français Electro Jazz : NoJazz, les deux formations ont réussi à transformer la scène BMCI en un dance floor géant.

Dance Floor, est un mot que les after-concert du Festival ont adopté. Le Jazz Club a permis aux plus courageux de finir la soirée en mode d’antan avec Don Bryant & The Bo-Keys et son Blues de Memphis, le Village Samsung a été emporté par la foule grâce au tourbillon d’énergie de Guts & Les Akaras De Scovilet ses sonorités Afro Disco Jazz qui ont secoué le public.

La soirée s’est clôturée sur la scène le Roof et sa musique électronique pour les danseurs invétérés. Ce jeudi soir, c’est Noritsu, la Djette marocaine qui a régalé un public averti et connaisseur de ses mixes endiablés et sophistiqués.

K.B.

 

 

 


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