La plus jeune présidente de commune tance les leaders des partis
A l’approche des élections, les commentaires commencent à fuser de partout. cette fois, c’est une présidente de commune, à peine âgée de 22 ans qui critique les listes féminines.
La plus jeune présidente de commune du Maroc, Ikram Bouaabid, n’est pas du tout tendre avec les candidates désignées têtes de listes féminines en prévision des élections du 7 octobre. Pour elle, ces listes ne sont que le fruit de manigances opérées par les dirigeants des partis en vue de placer leurs proches et les conduire au Parlement pour meubler l’espace et faire partie du décor.
Ikram s’insurge contre le fait de réserver une liste nationale, qui, selon elle, n’est un arbre qui cache la forêt, puisque si les partis avaient eu le courage d’encourager la participation politique de la femme, le Maroc n’aurait pas eu besoin de dresser des listes aussi peu crédibles. Pour elle, la participation politique de la femme doit passer par les rouages démocratiques et être en conformité avec les objectifs tracés par le Roi Mohammed VI pour une participation effective de la femme à la vie politique nationale. Autrement, c’est la dignité de la femme et de la militante, en particulier, qui est bafouée.
Ikrak Bouaabid a été élue présidente de la commune Tnine Twalea de la provinjce de Benslimane dans les rangs du Front des forces démocratiques.
