La gendarmerie mobilise ses troupes contre les dérives
C’est trop, semblent dire les responsables de la gendarmerie qui sentent que beaucoup d’affaires ont terni l’image de l’institution. Il est temps de réagir.
A l’état major de la gendarmerie royale, l’atmosphère est à la crispation après la succession des scandales liés à la corruption, au meurtre de Arbaoua, à l’implication dans un vaste réseau de contrebande et aux violations de la loi, notamment par le fameux gendarme de l’autoroute.
C’est un été noir, que les responsables de ce corps d’Etat veulent à tout prix dépasser en apportant les correctifs nécessaires à leur action.
C’est ainsi que des commissions d’inspection ont été mises sur pied avec pour mission de contrôler toutes les brigades mobiles et fixes opérant sur les axes routiers. Elles effectueront des visites inopinées et dresseront leurs rapports qu’ils soumettront à la hiérarchie.
Pour ce, des brigades vont sillonner les routes et les autoroutes dans des voitures banalisées pour s’enquérir de la situation et éventuellement, en cas de constatations d’infractions de la part des agents, établir les rapports sur chaque cas.
Ces inspecteurs sont sommés de ne ménager aucun procédé pour confondre les gendarmes, y compris à simuler des excès de vitesse ou toute autre infraction au code de la route pour contrôler les procédures d’établissement des verbalisations et les comportements des gendarmes.
Ces mesures pourront-elles suffire pour redorer le blason de la gendarmerie ?
T.J