Maroc

Marrakech: un pilote et deux médecins dans de (très) mauvais draps

Il est attendu que le Tribunal de première instance de Marrakech se prononce, le 24 mai courant, sur l’affaire impliquant plusieurs personnes, dont deux médecins, un étudiant en 5ème année de médecine et un pilote d’avion. Le chef d’accusation principal qui pèse sur eux concerne la constitution d’un réseau d’avortements clandestins.

Les mis en cause avaient été interpellés par les autorités compétentes, le 14 de ce mois, pour trafic de médicaments interdits à la vente et la falsification d’ordonnances médicales dans le but de se procurer illégalement des médications et des anti-inflammatoires utilisés pour une interruption volontaire de grossesse (IVG), pratique interdite au Maroc comme, d’ailleurs encore, dans de nombreux pays de par le monde.

A signaler qu’en sus des présumés coupable précités, trois autres mis en cause impliqués dans la même affaire ont aussi été appréhendés: le correspondant d’un site électronique, une jeune fille et un individu aux antécédents judiciaires.

Par ailleurs, et dans une déclaration à Le Site Info, Omar Arbib a déclaré que les médicaments saisis chez le pilote ne sont pas autorisés au Maroc. Et leur interdiction par le ministère de la santé, précise le membre de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH); section de Marrakech, date de l’année 2017 et a eu pour cause le recours de certaines femmes enceintes à ces médicaments afin de provoquer une interruption volontaire de grossesse. Constat qui avait incité les autorités compétentes à diligenter les investigations d’usage pour y voir plus clair dans cette affaire.

Pourtant, Omar Arbib assure que puisqu’aucune plainte n’avait été déposée à l’encontre des accusés, il avait demandé de la justice de les relaxer et de les poursuivre en état de liberté provisoire. De soutient même que le membre de l’AMDH que ce dossier ne mérite pas un tel tapage puisque, entre autres raisons, le pilote avait pu se procurer une autorisation d’importer les médicaments saisis, qu’il dit être destinés à son fils.

L.A.


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