Un rapport espagnol évoque le Maroc et l’Algérie
Un rapport espagnol a été récemment publié concernant l’immigration clandestine en Europe de milliers de jeunes maghrébins. En quête de l’Eldorado sur l’autre rive de Mare Nostrum, ces Marocains et Algériens bravent les dangers encourus en embarquant sur des « pateras de la mort ».
Selon le journal Al Massae de ce mardi, c’est une enquête récente du quotidien généraliste espagnol, El Pais, qui révèle que le nombre d’immigrés clandestins algériens demeure moins important que celui des Marocains. Le nombre de ces derniers est estimé, au cours des quatre dernières années, à 44384 personnes.
Le total des immigrés clandestins marocains, lui, est de 58484 « harragas » pour les dix dernières années, alors qu’il est de 51483 d’Algériens. Et ce, conformément aux statistiques fournies par une étude de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes de l’Union européenne.
Le rapport espagnol explique que le nombre de « harragas » marocains est supérieur à celui de leurs voisins de l’Est, vu la proximité géographique des côtes marocaines et des côtes ibériques. De même que l’accent est mis sur les raisons qui poussent des jeunes maghrébins à risquer leur vie pour un Eldorado qui peut se révéler utopique, dans le cas où ils y arriveraient sains et saufs. Ces raisons, selon la même source, se résument en les crises aussi bien politiques que socio-économiques que connaissent le Maroc et l’Algérie.
L.A.