Nouvelles arrestations dans l’affaire des centres d’appels fictifs
Dans le cadre des enquêtes que mènent les services de la police judiciaire au niveau national au sujet de l’implication de centres d’appels non autorisés dans le vol, le transfert et le piratage d’appels téléphoniques, la brigade de la police judiciaire de Khouribga a arrêté, ce mercredi, huit employées d’un centre d’appel non autorisé dans la ville éponyme.
Les recherches et les investigations techniques menées par les brigades de la police judiciaire, en coordination avec les services centraux chargés de la lutte contre les crimes liés aux nouvelles technologies, ont permis de détecter l’activité de ce centre suspecté d’être exploité dans la réception d’appels de la part des victimes et leur transfert vers des numéros internationaux pour épuiser le solde et faire payer aux opérateurs de télécommunication des frais d’appels à des millions de dirhams, a indiqué la DGSN.
Les opérations de perquisition réalisées dans ce centre ont permis de saisir un ensemble de téléphones liés à l’internet et d’autres liés à des lignes téléphoniques fixes, ainsi que des ordinateurs de bureau, des équipements de distribution d’appels raccordés à des ordinateurs qui les transforment en appels internationaux.
Rappelons que les services de la police judiciaire de Casablanca, Marrakech, Meknès, Oujda et Khénifra avaient diligenté, mardi, des enquêtes judiciaires sous la supervision du parquet compétent avec 100 gérants et employés de centres d’appels, eux aussi, exploités dans des actes similaires.
Les huit mises en cause ont été placées en garde à vue à la disposition de l’enquête menée par la brigade de la police judiciaire, tandis que les recherches et les investigations se poursuivent en vue de déterminer les ramifications nationales et internationales de ces activités criminelles et d’interpeller les autres personnes éventuellement impliquées dans cette affaire.
S.L. (avec MAP)