Taoufik Bouachrine: la prison d’Ain Borja répond aux rumeurs
L’administration de la prison locale Aïn Borja a assuré qu’elle reste attachée à faire bénéficier le détenu Taoufik Bouachrine, directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum, de l’ensemble de ses droits, sans aucune discrimination ni favoritisme par rapport aux autres pensionnaires, et ce conformément aux dispositions juridiques et réglementaires régissant les établissements pénitentiaires.
L’administration a publié vendredi une mise au point en réaction à ce qui a été rapporté par certains médias à propos des conditions d’incarcération du journaliste, en relation avec un rapport de l’organisation « Human Rights Watch » à ce sujet. Démentant les allégations qualifiant de « mesure arbitraire » le placement de ce détenu dans une cellule individuelle, l’administration indique que, « suite à la demande de Bouachrine de rejoindre le reste des pensionnaires, il a été appelé à ranger ses affaires pour être transféré dans une cellule collective ». « Néanmoins, le détenu a finalement retiré sa requête, préférant rester dans sa cellule, sachant que cette dernière dispose de toutes les conditions d’hygiène nécessaires, dont l’aération et la lumière naturelle ».
En ce qui concerne la présumée interdiction aux fonctionnaires de parler au détenu, l’administration affirme que « le personnel de l’établissement se comporte avec lui tout comme avec les autres prisonniers, et ce dans le cadre de leurs fonctions dans la gestion quotidienne des affaires des pensionnaires ».
L’administration de l’établissement indique, par ailleurs, qu’elle « avait répondu positivement à plusieurs requêtes présentées par l’intéressé, portant sur des besoins relatifs à son état de santé et sur les conditions de son hébergement ».
L’administration veille également à « préserver la vie familiale et sociale du détenu, puisqu’il reçoit régulièrement les visites de sa femme, de ses enfants et des autres membres de sa famille, a le droit de passer des appels téléphoniques via la ligne fixe de l’établissement, et se fait livrer des journaux quotidiens sur sa demande », affirme la même source.
S.L. (avec MAP)