Casablanca croule toujours sous les ordures
Le maire PJDiste contesté de la capitale économique, Abdelaziz El Omari tarde à respecter l’agenda concernant la gestion des ordures ménagères.
Selon le quotidien Assabah, le parti islamiste n’a pas encore paraphé le contrat avec les deux nouvelles entreprises déléguées, pour régler ses comptes avec l’Intérieur.
Aussi, la période transitoire, prolongée de six mois, risque-t-elle d’attendre encore plus longtemps avant que les nouveaux délégataires de service n’entrent en action. A rappeler qu’il s’agit des entreprises française Dericherbourg et libanaise Averda.
La gestion de la propreté de Casablanca coûtera quelque 890 millions de dirhams, c’est-à-dire 230 millions de plus par rapport aux années précédentes. Le secteur constitue le tiers du budget général de la commune urbaine, précise le journal.
Les relations entre le PJD et l’opposition se sont envenimées après l’accord de gestion du service de la propreté de la métropole avec les deux entreprises précitées, d’une durée de sept ans. D’après ledit contrat, contesté par l’opposition, Derichbourg aura la charge des arrondissements de Maârif, Anfa, Derb Soltane, Al Fida et Ben Msik. Averda, elle, gérera les Roches noires, Sidi Bernoussi, Ain Sebaa et Hay Hassani.
L.A et B.Z