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Après Meriem Amjoun, voici qui représentera le Maroc au Défi de la lecture arabe

Par LeSiteinfo avec MAP

La jeune élève Fatimazahra Adiar, issue de la ville de Tétouan, a été désignée pour représenter le Maroc à la prochaine édition du Défi de la lecture arabe, au terme d’une cérémonie tenue samedi à Casablanca.

Fatimazahra, qui poursuit ses études au lycée Cadi Ayyad, a été sacrée championne nationale de cette épreuve, devant Imran Bouazza, du lycée Oued Eddahab à Khénifra et Ikram Amtour du lycée de la ville de Boulemane.

Lors de la phase finale de la 4ème édition du Défi de la lecture arabe, prévue en octobre prochain à Dubaï, Fatimazahra Adiar, âgée de 15 ans, sera accompagnée de neuf des candidats qui se sont distingués durant les éliminatoires.

Toute fière d’avoir l’honneur de défendre les couleurs de son pays aux Émirats arabes unis, Fatimazahra a invité tous les élèves et les enfants de son âge de s’intéresser à la lecture, au vu de ses bienfaits pour tout un chacun.

Elle tentera de succéder à sa compatriote Meriem Amjoun, de la ville de Tissa, qui, à l’âge de 9 ans, avait fait sensation lors de la troisième édition et suscité l’admiration de millions de téléspectateurs et d’internautes.

D’autre part, le prix du meilleur encadrant à l’échelle nationale est revenu à l’enseignant Mohamed El Khaitar, de l’Académie régionale de formation et d’éducation de Rabat-Salé-Kénitra, qui s’est imposé face à deux autres concurrents.

Dans l’épreuve consacrée aux étudiants universitaires, qui a connu l’engagement de 23 prétendants, la victoire est revue à Mohamed Amine Bichba, de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès.

Au cours de cette cérémonie, tenue au théâtre Mohammed VI de la métropole, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, a souligné que la permanente participation nationale à cette épreuve émane de la conviction que cela peut contribuer à améliorer la situation de la lecture dans le Royaume et dans le Monde arabe.

L’idée du Défi de la lecture arabe, a-t-il dit, est en convergence avec des initiatives pionnières menées dans le cadre du système national d’éducation, comme le projet « Lire pour réussir » relatif à la lecture précoce en tant que l’un des chantiers de la stratégie de réforme 2015-2030 et moyen de renforcement de la maîtrise des langues, de manière générale, et les langues officielles du Royaume, en particulier.

La promotion de la lecture est l’une des portes d’entrée pour améliorer les résultats, à la lumière des évaluations nationales et internationales attestant de la baisse du niveau de lecture, ce qui affecte la qualité de l’enseignement et accentue l’abandon scolaire, a-t-il analysé. La lecture précoce peut, en partie, remédier à cette situation par l’acquisition des techniques appropriées dès les premières années de l’apprentissage, a assuré le ministre.

La secrétaire générale du projet Défi de la lecture arabe, Najla Chamssi, a mis en exergue les efforts déployés pour encourager les générations montantes à s’adonner à la lecture, faisant remarquer que la prochaine édition enregistre un engouement sans précédent avec 16 millions de candidats dans les pays arabes.

C’est de bon augure pour l’avenir du paysage culturel, au sein duquel les jeunes auront à jouer un rôle primordial, a-t-elle prédit, rappelant que les participants marocains ont fait preuve de remarquables capacités lors des précédentes éditions.

Cet intérêt démontre que le projet a réussi son ancrage dans les établissements scolaires marocains, s’est-elle réjouie, saluant les efforts déployés par le Royaume dans ce sens.

De son côté, le directeur de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Casablanca-Settat, Abdelmoumen Talib, a exprimé la fierté de l’académie d’abriter les qualifications nationales, qui ont enregistré la participation de 118 concurrents représentant toutes les régions du pays.

Il s’est aussi félicité de la chance donnée aux élèves malchanceux lors des éliminatoires des trois premières éditions de pouvoir concourir dans l’épreuve dédiée aux étudiants universitaires.

Lancé en 2016 par la Fondation internationale Mohammad Bin Rashed Al Maktoum, le Défi de la lecture arabe est doté de 11 millions de dirhams émiratis, soit 3 millions de dollars environ.

Le grand vainqueur remporte la somme de 500 mille dirhams, tandis que la meilleure école et l’encadrant distingué reçoivent respectivement 1 million et 800 mille dirhams.

S.L. (avec MAP)


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