Paradis fiscaux: le Maroc dans le collimateur de l’UE
De grands risques planent sur le Maroc que l’Union européenne pourrait ajouter dans la liste noire des paradis fiscaux. Ceci, au cas de non application de réformes nécessaires, de transparence fiscale et de taxation équitable, en matière de politique fiscale.
L’étude réalisée par OXFAM, une Organisation non gouvernementale place le Maroc parmi dix-huit (18) pays et territoires qui devraient rester dans la lise de surveillance, dite liste grise des paradis fiscaux. Outre le Royaume, Bahreïn, le Cap Vert, Fidji, les Iles Cook, entre autres, y figurent. Les dis-huit risquent fort bien de basculer dans la liste noire s’ils ne réforment leurs pratiques fiscales. Surtout qu’OXFAM pointe les pratiques prises par ces pays et territoires qui « ne vont pas dans le bon sens », voire pour certains « aggravent la situation ».
Certains desdits pays et territoires peuvent aussi rester à cheval entre les deux listes. Ils auront jusqu’à fin 2020 pour être en conformité parfaite avec les pratiques et critères fiscaux exigés par l’Union européenne.
À signaler qu’OXFAM conteste et la liste noire de l’UE et sa liste grise. L’ONG trouve que la première n’est pas « cohérente » et juge la seconde « peu contraignante », en citant des exemples de pays et territoires, connus comme paradis fiscaux et ayant réussi à contourner les critères imposés par l’UE.
Larbi Alaoui