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Une affaire de mœurs éclate à Bouskoura

À Bouskoura, aux environs de Casablanca, le palais d’un riche ressortissant d’un pays du Golfe est souvent le théâtre de soirées orgiaques. Y participent des dizaines de filles, aux « qualités » bien spécifiques à qui le propriétaire des lieux et ses compagnons de débauche exigent des services sexuels particuliers, rapporte le quotidien Assabah, se référant à des sources fiables.

Ces soirées sont organisées, ajoute la même source, chaque fois que le nabab khaliji revient passer quelques jours de villégiature dans son palais. Et les filles sont choisies selon le même modus operandi pour lequel plusieurs personnes sont poursuivies en justice dans des affaires de traites d’êtes humains.

Le journal s’étonne du motus et bouche cousue des autorités concernant ces orgies dont des réseaux de traite des blanches sont les principaux « fournisseurs en chair fraîche ». Ainsi, cet esclavage sexuel choisit les proies offertes aux désirs du riche khaliji selon des critères bien définis.

Une proxénète spécialisée dans la prostitution de luxe est chargée du recrutement de celles qui seront livrées en pâture aux appétits sexuels et aux multiples perversions des convives et de leur hôte, précisent les sources du quotidien. Des photos des « élues » sont envoyées par WhatsApp et une espèce de « casting » pornographique décide de celles qui auront le (dés)honneur d’être choisies.

La soirée fine peut alors commencer après des mesures de sécurité auxquelles les filles doivent se soumettre avant de franchir les portes du palais. Des agents de sécurité, dont des femmes, veillent à fouiller les filles de joie qui sont délestées de leurs téléphones portables et de leurs CNI.

D’autres détails scabreux sont décrits par Assabah sur l’accoutrement que doivent porter les filles et sur les pratiques sexuelles, souvent humiliantes et sado-masos qu’elles doivent satisfaire. Et les « arrivages » changent à chaque soirée, à l’exception de certaines filles aux dons particuliers à qui l’on permet de revenir au prochain rendez-vous orgiaque. En contrepartie de leur participation au soirées chaudes de « bunga bunga », made in pays du Golfe, elles reçoivent de 2000 à 4000 DH, selon leurs « prestations ». Certaines peuvent prétendre à des « ikramyates » beaucoup plus généreuses si le client, repu d’alcool et de sexe est pleinement satisfait des performances de celle(s) avec qui il avait pris son pied.

Larbi Alaoui


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