Casablanca, la ville sans bus!
La société de développement locale « Casa-Transports » a entériné la résiliation du contrat de gestion déléguée de M’dina Bus, mardi dernier. Cette décision contribue davantage à se poser des questions sur le sort qui sera réservé aux milliers d’employés (chauffeurs, contrôleurs, mécaniciens, administratifs…).
Cette incertitude sur leur avenir professionnel et le retard de deux semaines de leurs salaires ont incité nombre d’entre eux à refuser de prendre le chemin du travail, mercredi.
Selon le quotidien Assabah de ce jeudi 14 février, depuis mercredi, des sit-in sont organisés pour dénoncer la situation floue que vivent les employés de M’dina Bus. Ces mouvements revendicatifs ont lieu sur quatre sites, précise le journal: Ben Msik, Sidi Bernoussi, Al Qods et Maârif.
A rappeler que le maire PJDiste controversé de Casablanca avait précédemment annoncé que le Conseil de la ville compte investir dans le secteur des transports en vue de « la réussite à l’international du modèle marocain ».
De même qu’El Omari avait révélé, via le site officiel de son parti, l’appel d’offres concernant 350 bus flambant neuf pour 2020. Et de préciser qu’un nouvel appel d’offres sera lancé pour l’acquisition de 350 autre bus, ce qui fera au total 700 bus neufs à même de compléter le réseau de transport en commun, digne de la capitale économique du Royaume.
En attendant (Godot?), les employés de M’dina bus battent le pavé afin que justice leur soit rendue. Et Casablanca est une ville sans bus!
Larbi Alaoui avec Yassine Hasnaoui