Etudiant à Marrakech, il vend des beignets à Aïn Diab pendant les vacances
Ils viennent de plusieurs régions du Maroc. Ils aspirent à une vie meilleure et vivent à Casablanca. Voici les témoignages de Marocains qui se battent pour survivre grâce à des petits boulots.
©Textes et photos Sham’s–Le Site Info
Le portrait du jour : Amine, un jeune vendeur de beignets
C’est les vacances et la plupart des jeunes en profitent pleinement : voyages, baignades, grasses matinées… Amine, 21 ans, originaire de El Kelaâ des Sraghna, a opté pour une autre vie durant l’été…
Etudiant en géologie à la faculté des sciences de Marrakech, il vient travailler durant l’été à Casablanca chez Sidi Mohammed qui possède une petite pâtisserie familiale, à Hay Hassani, dont la spécialité est le beignet.
«Je me réveille tous les jours à 6 h 30 pour préparer des beignets. A 10 h, je prends la direction d’Aïn Diab pour les vendre. J’exerce ce travail deux mois, en juillet et en août.» Son employeur le loge et le nourrit durant son séjour à Casablanca, ce qui lui permet d’économiser davantage. Il gagne 1 dirham par beignet vendu 2 dirhams. Par jour, il arrive à gagner entre 30 et 50 dirhams.
«Je ne regrette pas de travailler durant l’été, car cela me permet de me forger pour le futur et de gagner un peu d’argent, bien sûr, et ainsi de pouvoir acheter mes fournitures scolaires et épargner ces frais à mes parents.»
Un bel exemple pour la jeunesse marocaine.
