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La Russie précise ses positions sur le Sahara

L’ambassadeur de Russie au Maroc, Valerian Shuvaev, dans une interview au journal électronique Sputnik a déclaré que le conflit du Sahara devait être résolu sous l’égide de l’ONU et dans le cadre de ses résolutions.

Prônant l’accord commun entre les quatre parties engagées dans le conflit, l’Algérie, le Maroc, le Polisario et la Mauritanie, il a en outre indiqué que son pays, entretenant avec chacun d’entre-deux des relations profondes d’amitié et se tenait à égale distance des pays concernés. La déclaration du diplomate intervient une semaine après la table ronde tenue à Genève entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie.

« Nous partons du fait que cette question doit être résolue sous les auspices des Nations Unies, d’autant plus que son Conseil de sécurité, est habilité à résoudre ce genre de problèmes et que des résolutions sont prévues à cet effet », a-t-il en outre, déclaré.

Pour ce qui est de la position diplomatique russe, l’ambassadeur a affirmé que « la Russie à titre de contribution se contente de proposer des formules pratiques dont elle a l’expérience, mais sans pour autant pencher pour l’une ou l’autre partie » ajoutant pour étayer ces dires: « il y a plusieurs acteurs impliqués dans ce conflit, chacun peut considérer notre action comme une forme de pression, chose que nous voulons absolument éviter. Nous entretenons des contacts avec le Front Polisario, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie avec qui nous discutons et dialoguons aux Nations unies ».

Valerian Shuvaev a précisé que la Russie n’a pas à avoir de propositions à dicter, dans ce sens où la question doit être réglée par les différents acteurs concernés par ce problème. Par contre, selon l’ambassadeur de Russie au Maroc, « nous sommes prêts à reconnaitre n’importe quelle solution résultant d’un accord commun entre eux ».

Et Sputnik de rappeler, que le 31 octobre, la Russie avait voté contre la résolution relative à la prolongation d’un an du mandat de la Minurso proposée par les États-Unis au Conseil de sécurité, car elle ne prenait pas en compte ‘’l’acceptabilité réciproque d’une décision constituant un préalable incontournable à un règlement stable’’.

M.J.K.


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