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Voilà pourquoi les prix du poulet ont augmenté au Maroc

Le marché de la viande rouge ou blanche, a vu ces derniers jours, ses prix s’envoler, notamment, celui de la volaille et plus particulièrement celui du poulet. Cette montée vertigineuse touche la catégorie de citoyens la plus fragilisée de la société marocaine. Avec des prix atteignant jusqu’à 25 dirhams par kilogramme par endroits dans plusieurs villes du Royaume, la ménagère voit son panier en pâtir, d’autant plus qu’avec les hausses des carburants, les fruits et légumes ont eux aussi connu une hausse conséquente.

L’une d’entre-elles, Khadija, 52 ans, dans une déclaration à Le Site info a dit toute son indignation et son incompréhension face à cette flambée des prix constatée tout au long de la semaine écoulée. « Le gouvernement veut tout augmenter, c’est une honte ! Nous n’allons consommer que du pain et des légumes et leur poulet il se le garde, on n’en veut pas ! ».  Le problème c’est que cette bouderie reflète le ras le bol général de la population la plus touchée face à une cherté de la vie qui n’en finit pas.

Les réseaux sociaux, premiers contestataires à dégainer on s’en doute, ont eu, vite fait de lancer une campagne de boycott du poulet intitulée # laisse-le-caqueter, et dont on laisse au lecteur le soin de traduire.

Ils entendent par-là, protester contre la hausse du prix du poulet, mais pas que. Ils menacent le gouvernement de ne pas mettre fin aux campagnes de boycott tant que les augmentations n’auront pas cessé.

Par ailleurs, le président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISAM), Youssef Alaoui, interrogé par Le Site info, a tenu à donner les raisons de cette hausse des prix du poulet.

Ils seraient dus à la baisse de la production parce que les éleveurs vendent à perte, le prix de revient du poussin étant près de deux fois plus cher que celui de la vente. Et cette situation dure depuis plus d’une année, d’où cette baisse de la production. Et avec les intermédiaires qui contribuent de manière significative à la hausse des prix, il est difficile pour le secteur de produire à perte selon Youssef Alaoui.

M.J.K.


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