Le PPS à la conquête de l’Algérie
Le 13 novembre dernier, le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a tenu sa réunion ordinaire où il a été examiné le rapport soumis par le Secrétaire général du parti sur l’évolution de la situation sur la scène nationale. Le PPS a loué la détermination du Royaume à défendre ses droits légitimes d’intégrité territoriale et de patriotisme, ainsi que la politique de la main tendue au voisin algérien. Afin de soutenir cette tendance, le bureau du PPS à l’instar du PJD avec qui, il forme ainsi que d’autres partis la majorité gouvernementale, a décidé de prendre contact avec des partis frères et amis algériens pour défendre la cause marocaine.
Nonobstant que le bureau du PPS a passé en revue les sujets d’actualité d’ici et d’ailleurs tels la cause Palestinienne, les répercussions de GMT+1 sur la scène politique nationale, le PLF 2019, le tourisme et autres, on ne s’arrêtera à cette initiative du bureau politique du PPS louable au demeurant mais qui n’a pas accroché avec nos voisins de l’Est pour ce qui est du PJD.
On est alors en droit de se questionner sur la nature des partis que le PPS a ciblé. Les partis islamistes algériens on le sait ont déjà décliné poliment et fermement l’offre du PJD, se rangeant du côté de la volonté d’El Mouradia qui fait une assourdissante sourde oreille.
C’est à se demander quelle montagne tentent Nabil Ben Abdallah & Co de soulever dans les Aurès. Qui des partis frères ou amis pourraient bien répondre à une faveur de gauche pour ne pas dire gauche. Une tendance de moins en moins en vogue pour ce qui est de la représentativité populaire et dont la composante disparaît de plus en plus des paysages politiques mondiaux. Le socialisme aussi bien en Algérie qu’au Maroc est agonisant, il n’est donc guère de chance. Alors qui charrier, le libéralisme, le populisme ? Plutôt ce dernier qui a le vent en poupe ces derniers temps mais peut-être pas en Algérie. Quel manque de pot ?
M.J.K