Amzazi: « Les élèves n’ont rien à voir avec ces comportements irréfléchis »
Depuis jeudi dernier, des manifestations d’élèves ont lieu un peu partout à travers le Maroc pour protester contre le maintien de l’heure d’été et le changement des horaires scolaires.
A Rabat, des centaines d’élèves ont tenu, ce lundi 12 novembre, un sit-in devant le Parlement. Issus de différents collèges et lycées de la capitale, ils ont manifesté et scandé plusieurs slogans critiquant le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani. Ces protestations ont été marquées par des actes de vandalisme. Plusieurs biens publics et de nombreuses voitures ont été saccagés aux alentours du siège de l’institution parlementaire. Un drapeau marocain a même été brûlé.
S’exprimant ce lundi lors de la séance plénière hebdomadaire consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants, le ministre de l’Education nationale, Saïd Amzazi, a accusé « d’autres parties », sans les nommer, de pousser les élèves à protester.
« J’ai appelé les familles à convaincre leurs enfants de rejoindre leurs classes (…), parce que ce qui se passe n’est dans l’intérêt de personne, et il s’avère aujourd’hui que d’autres parties sont impliquées dans cette opération », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter: « Nous sommes prêts à toute discussion, et si l’horaire scolaire pose problème, rien ne nous empêche de répondre à toutes les demandes des familles. Et les élèves n’ont rien à voir avec ces comportements irréfléchis ».
Amzazi n’a pas manqué d’appeler ces élèves à « avoir un sens aigu de patriotisme » et à « retourner dans leurs classes », précisant que « tout le monde est mobilisé pour que la situation revienne à la normale ».
Rappelons que le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait décidé de confier aux Académies régionales le soin de fixer leurs propres horaires en fonction des spécificités de chaque région.
M.F.