Tentative de viol à Casablanca: les précisions de la DGSN
La vidéo a fait le tour de la Toile ces dernières heures. On y voit deux individus, l’un d’eux tentant de violer, au milieu de nulle part, une jeune fille après l’avoir déshabillée.
Selon une source de Le Site Info, cet extrait date de 2016, ajoutant que les mis en cause ont déjà été condamnés pour leur crime.
Une information confirmée par la DGSN dans un communiqué diffusé ce lundi après-midi. « Les investigations et expertises menées sur une vidéo publiée sur Internet, montrant un individu qui tentait de violer une fille dans un lieu désert, ont révélé qu’elle concerne des faits qui remontent au 23 mai 2016 », a-t-elle indiqué.
Et de préciser qu’elle a « soumis cette vidéo au laboratoire d’analyse des traces technologiques pour expertise technique, et chargé les équipes de lutte contre la cybercriminalité au niveau national d’élucider le lieu du crime et les identités du suspect et de la victime ».
« Les investigations et expertises effectuées ont révélé que ladite vidéo portait sur une tentative de viol sur mineure et un vol sous la menace, qui ont eu lieu le 23 mai 2016 près du quartier de Ain Chock à Casablanca, et dont a été victime une mineure ayant fait la connaissance du mis en cause principal sur un réseau social, avant d’être agressée sexuellement et volée en présence de la personne qui a tourné la vidéo », explique la même source.
« Les investigations menées en coordination avec la préfecture de police de Casablanca ont montré que les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca, le 27 mai 2016 pour le premier et le 27 avril 2017 pour le deuxième, avant d’être déférés devant le juge des mineurs compte tenu de leur âge au moment des faits », peut-on lire dans le communiqué.
Et de conclure: « La DGSN souligne que la brigade de la police judiciaire du district Ain Chock à Casablanca avait déféré les deux suspects devant les autorités judiciaires compétentes, qui avaient rendu leur verdict inculpant les mis en cause, ajoutant que des recherches et des investigations techniques sont en cours pour identifier la personne ayant diffusé cet enregistrement d’une manière qui fait croire à un crime nouveau ».
S.L.