Saad Lamjarred est-il toujours « Maâlem » aux yeux des Marocains?
Une « overview » ou vue d’ensemble, initiée par Tribal WorldWide, une agence internationale de marketing digital figurant comme l’une des 10 meilleures au monde et qui couvre une quarantaine de pays à travers le monde, en plus d’un bureau de Casablanca, nous en dit long sur l’intérêt manifesté par les Marocains à Saad Lamjarred après ses derniers déboires. L’étude sur le mouvement #Masaktach (Je ne me tairai pas) pour savoir si l’aura de l’artiste tient toujours la route, pose la question suivante : Saad Lamjarred est-il toujours Maâlem aux yeux des Marocains ?
C’est ainsi donc que pour la période allant du 18 au 26 septembre, qui a enregistré près d’un millier de mentions, ce sont les sites web qui détiennent la plus grosse part de ce marché, singulier on va dire, avec un peu plus de 40%, suivis de Facebook 23%, de Twitter 3,7% et d’Instagram avec près de 2,5%.
Le genre féminin y a participé à 66,25% contre 33,75% pour son opposé. Au sujet des tonalités, Saad en a récolté positivement plus de la moitié, laissant le reste en partage entre neutralité, négativité et indécis avec respectivement 26,62%, 18,85% et 0,37% de miettes.
Pour ce qui est du battage médiatique, #Masaktach a déclenché un bad buzz dès le premier jour (18 septembre) avec un pic de 286 mentions. Les hashtags les plus utilisés pour en parler sont, #masaktach (678), @masaktach (112), chanteur (82), Saad Lamjarred (132), viol (76), Hit Radio (118), @hitradio(70) Younés Boumehdi (71) …
Avec des émojis qui sont largement favorables à #Masaktach, les gens se sont exprimés pour les ¾ en français loin devant l’anglais près de 10% et l’arabe 8,3%. Quant à la répartition géographique des mentions, le Maroc se taille la part du lion avec 356 devant la France 107, les Etats-Unis 67, les Emirats arabes unis 9%, la Chine et le reste du monde venant à compléter la liste.
M.J.K