Politique

PJD Vs RNI: Mustapha Baitas vole au secours de Talbi Alami

Le dirigeant du RNI Rachid Talbi Alami, qui avait comparé la politique du PJD à celle du président turc Erdogan, avait été lourdement attaqué par les membres du parti islamiste. Le RNIste Mustapha Baitas est finalement sorti de son silence pour défendre le ministre de la Jeunesse et des Sports et les positions de son parti.

Sur sa page Facebook, Baytas a réagi aux propos du secrétaire général adjoint du PJD Slimane Amrani qui avait taclé lundi 24 septembre le RNI, assurant que le PJD était le premier à avoir déclaré cette «guerre». «Vos dirigeants ont toujours été les premiers à nous attaquer et les premiers également à se mettre en colère. De notre côté, on fait souvent de notre mieux pour ne pas vous manquer de respect et ne pas tomber dans le piège des banalités de la politique», a-t-il expliqué.

Et d’ajouter que les dirigeants du RNI refusent totalement de participer à ce «combat de coqs» mené par les PJDistes. «Depuis la formation de la majorité gouvernementale, le RNI, en tant que composante du gouvernement, a alerté El Othmani au sujet de certaines attaques inacceptables de dirigeants du PJD à l’encontre des nôtres et qui risquent de fragiliser la coalisation», a-t-il rappelé, soulignant qu’Amrani n’arrive pas à faire la différence entre la politique et la «Da’wa».

«Tu analyses les événements de ton propre angle, dénué de toute logique, et tu juges que les échecs de ton parti sont causés par «les entraves de l’ennemi». Cet ennemi n’existe que dans ta tête», a précisé le RNIste.

Baytas a également rappelé les coulisses de la formation du gouvernement à l’époque d’Abdelilah Benkirane et assuré que le RNI ne pouvait accepter les rouages du prédécesseur d’El Othmani. «Benkirane avait décidé d’offrir plusieurs portefeuilles à un parti qui n’avait pas eu, pourtant, assez de sièges parlementaires. Pourtant, il y avait d’autres partis, comme celui qui a été classé 2ème suite aux élections, qui n’avaient eu droit à autant de portefeuilles. A ce moment-là, le RNI a haussé le ton et exprimé son refus quant à la décision de Benkirane qui jurait, de son côté, de ne pas s’allier au parti que les Marocains avaient choisi après le PJD. Le RNI, lui, a insisté à ce que deux partis amis, qui avaient gagné, eux, plusieurs sièges parlementaires contrairement à celui que vous avez choisi, participent au gouvernement. Pourquoi autant d’injustice ? Détenez-vous la sacralité ou la vérité suprême ?», s’est-il demandé.

N.M.

 


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