La Fondation Phosboucraa se mobilise pour la santé des femmes à Dakhla et Aousserd
Après Laayoune et Boujdour en juin 2018, c’est au tour des provinces de Oued Eddahab et d’Aousserd d’accueillir du 24 septembre au 3 octobre 2018 la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme initiée par La Fondation Phosboucraa.
Plaçant le développement des femmes au cœur de ses priorités, et notamment par l’amélioration de leur état de santé, la Fondation Phosboucraa mobilise en collaboration avec le Ministère de la Santé, la Direction Régionale de la Santé Ed-Dakhla Oued Eddahab, l’Association Marocaine pour la Santé Publique et Environnementale (AMSPEV) et la Fondation Lalla Salma, une équipe médicale hautement spécialisée afin de dépister 3 000 femmes à Dakhla et Aousserd. Les patientes seront accueillies, sensibilisées, écoutées et ensuite diagnostiquées et orientées vers les centres d’oncologie les plus proches. L’objectif de la campagne est de dépister 2 050 femmes âgées de 40 à 69 ans pour le cancer du sein et 1 370 femmes âgées de 30 à 49 ans pour le cancer du col utérin.
Cette action de proximité va de pair avec un programme de développement des compétences des équipes médicales locales. Ainsi à l’instar de l’étape de Laayoune et boujdour, la campagne de dépistage débutera avec la formation de 25 prestataires de soins sur l’enseignement des actes pratiques de l’IVA et de la colposcopie. Les deux jours de formation se dérouleront les 24 et 25 septembre 2018 au Centre Hospitalier Régional Hassan II d’Eddakhla et seront animées par des spécialistes formés dans le domaine.
Témoignant de l’impact de ses formations programmées en même temps que les campagnes de dépistage, Madame Belksir Fatma, infirmière à Laayoune et bénéficiaire de la formation, avait déclaré en juin 2018: « grâce à cette formation, nous sommes en mesure désormais de pouvoir procéder nous même au dépistage de cancer ».
En plus des journées de formation, l’étape Dakhla Aousserd programme le lancement d’une étude de recherche pour déterminer l’infection responsable du cancer utérin dans les régions du Sud. Cette étude, première de son genre dans la région, va contribuer à déterminer les génotypes circulants de l’HPV (papillomavirus humain) les plus fréquents chez une population représentative des femmes des différentes régions du royaume. La population cible étant les femmes consentantes âgées de 25 à 65 ans participantes à la campagne de la province d’Eddakhla.
EN CHIFFRES, LE PROGRAMME SANTE DE LA FONDATION PHOSBOUCRAA
En 4 ans, 43 933 patients bénéficiaires du programme santé de la Fondation Phosboucraa
17 caravanes médicales organisées
5 646 Opérations chirurgicales conduites gratuitement