L’Iran se lâche (encore) contre le Maroc
Décidément, l’Iran persiste et signe pour avoir le dernier mot. L’Iran n’a pas tardé à réagir aux propos du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Nasser Bourita selon lesquels le pays chiite vise à tirer profit de son soutien au Polisario afin d’étendre son influence en Afrique du Nord et de l’Ouest, dans les pays de la côte atlantique en particulier.
Dans une déclaration citée par l’agence de presse iranienne IRNA, le porte-parole du ministre iranien des Affaires étrangères Bahram Kacimi a affirmé que les propos «infondés» de Bourita relèvent de «l’iranophobie» visant la scission et la division du monde islamique. Rien que ça.
«Les relations de l’Iran avec les pays africains sont fondées sur le respect mutuel de la souveraineté nationale et sur le renforcement des liens bilatéraux. Les propos du ministre marocain, qui ont d’ailleurs été diffusées par l’un des médias américains extrême et raciste, soutiennent la politique hostile de la Maison blanche qui est loin de servir les intérêts de l’Afrique», a-t-il lancé.
Et de renchérir: Bahram Kacimi pense que le Maroc « ne jouit pas d’une position stable dans la gestion de ses relations à l’étranger ». Le responsable iranien a également accusé le Maroc d’être « influencé par des pressions ».
Pour rappel, Bourita a mis en garde contre la “connexion” entre Hezbollah et le “Polisario” qui revêt, selon lui, un caractère “très dangereux” pour l’Afrique du nord. Le “Polisario”, qui est un mouvement militaire, représente un “avantage pour l’Iran puisqu’il connait la région. Ils (les éléments du polisario) sont des trafiquants (…). Ils connaissent les routes”, a-t-il précisé. Des déclarations que n’arrivent toujours pas à avaler les Iraniens…
N.M.