Conférence: La vision de Mohammed VI pour le co-développement
Par Zineb Alaoui
À la veille du 17e anniversaire de la fête du trône, le groupe Le Matin a organisé, vendredi 22 juillet, au Hyatt Regency, une conférence-débat sur le thème: «La vision du roi Mohammed VI pour le co-développement». Une rencontre marquée par la présence d’intervenants nationaux et internationaux.
Lors de l’ouverture de la rencontre, Mohammed Haïtami, PDG du groupe Le Matin, a tenu à rendre hommage à « la clairvoyance du souverain quant à ses multiples initiatives à l’échelle nationale, régionale et internationale ».
Le directeur des rédactions du groupe Le Matin, Omar Dahbi, n’a pas manqué de souligner que le royaume menait une «révolution réfléchie, planifiée, encadrée, et bien définie depuis 17 ans.» Il a ajouté: « Le cadre de cette révolution n’est rien d’autre que la préparation d’un avenir meilleur pour le citoyen marocain. Elle n’est pas anarchique, elle n’est pas sans objectif, elle n’est pas fruit du hasard ni concours de circonstances ».
La conférence s’est penchée, lors d’un premier panel, sur le nouveau sens donné à la coopération Sud-Sud, avec la participation de plusieurs intervenants de haut niveau dont Rachida Dati, députée européenne, ancienne ministre française de la justice, très touchée par sa présence dans son pays et Youssef Amrani, chargé de mission au cabinet de Mohammed VI, ancien ministre délégué aux affaires étrangères et à la coopération qui a souligné: « La vision de Sa Majesté pour le co-développement, délibérée et déterminée, marque l’engagement ferme du souverain en faveur de l’approfondissement et du développement de la coopération Sud-Sud ».
Le deuxième panel de la rencontre internationale était axé sur « les initiatives locales en tant que catalyseurs concrets du développement humain ». Les intervenants ont été unanimes sur le rôle majeur du capital humain en tant que moteur de développement des nations. Selon eux, le royaume est désormais « un pays exportateur du savoir-faire et de l’expertise dans différents domaines ».
Youssef Rouissi, DGA en charge de la banque de financement et d’investissement (BFI) a précisé que « le co-développement est un partage de la valeur ajoutée dans un contexte de partenariat équilibré. Aujourd’hui, l’Afrique est souveraine dans le choix des investissements. Elle est appelée à capitaliser sur les expériences réussies ».
Les intervenants du troisième panel ont mis l’accent sur la diversification des partenariats favorisant la multiplication des opportunités de co-développement.