Le Maroc, ce bon élève écolo!
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un rapport, mardi dernier, sur l’état des forêts et des arbres dans les zones arides du monde. Le Maroc a obtenu de très bons résultats et il est considéré comme l’un des pays les plus respectueux des forêts.
Selon le rapport de la FAO, les terres forestières situées dans les zones arides s’étendent sur une aire de 1,11 milliard d’hectares, soit 27% de la superficie forestière mondiale estimée à 6,1 milliards d’hectares, ce qui représente le double de la superficie du continent africain. Plus de deux milliards de citoyens du monde habitent dans ces zones arides, dont 90% dans les pays du tiers-monde.
Le rapport de la FAO signale qu’un total de 22 pays ont pu réaliser un équilibre entre les superficies exclusives à l’agriculture et les terres forestières, entre 1990 et 2015. Parmi ces pays, le Maroc, le Liban, la Malaisie, l’Ouzbékistan, l’Uruguay, la Tunisie, la Thaïlande, la République dominicaine. Le Maroc a été remarqué par la bonne conservation de ses forêts. Seulement deux pays européens ont fait partie de cette liste de bons élèves, la Turquie et la Géorgie.
Le Maroc a augmenté sa couverture forestière de 10% et fait partie des pays ayant le mieux réussi cette mission écologique, en partie grâce aux investissements publics directs qui ont contribué à l’élargissement de la superficie. Hormis le Maroc, d’autres pays ont compris l’importance des forêts et ont lancé des programmes spéciaux pour la protection et la préservation des espaces verts, des eaux et des forêts : l’Iran, le Mexique, la Chine et le Koweït.
Afin de mettre en place des systèmes agricoles durables et d’améliorer la gestion des forêts et la sécurité alimentaire, la FAO a appelé à une meilleure coordination entre la foresterie et l’agriculture : «Alors que l’agriculture demeure la principale cause de déforestation dans le monde, il est urgent d’encourager des interactions plus positives entre l’agriculture et la foresterie afin de mettre en place des systèmes agricoles durables et d’améliorer la sécurité alimentaire.»
M. D.