La justice française convoque Habib El Malki !
Alors que quatre journalistes marocains sont convoqués par la Justice française, le président de la chambre des députés, Habib El Malki, est également concerné.
« Un juge d’instruction près du Tribunal de Grande Instance de Paris, a adressé une convocation à celui qui préside aux destinées de la chambre basse au Maroc dans le cadre d’une plainte pour diffamation déposée à Paris par l’ex-capitaine Mustapha Adib », affirme Atlas info. Une information confirmée par une source bien informée à Le Site info.
El Malki n’est donc pas convoqué en tant que président de la chambre des députés, mais comme ancien directeur du quotidien « Libération » à cause d’un article paru en 2014. Pourtant, c’est Abdelahadi Kheirat, ancien membre du Bureau politique de l’USFP, qui était directeur à l’époque. El Malki n’avait pris ses fonctions de directeur du journal édité par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qu’en janvier 2015, ajoute Atlas info.
Le directeur de publication de Challenge.ma, Kamal Lahlou, le chroniqueur Jamal Berraoui, Naïm Kamal et Narjis Rerhaye de Quid.ma sont également convoqués.
Rappelons que le Directeur de publication du portail d’information “Quid.ma”, Naïm Kamal, et la journaliste Narjis Rerhaye, ont fait part de leur “profond étonnement” quant à leur convocation par la justice française suite à une “plainte infondée” pour “diffamation” envers Mustapha Adib.
Convoqués le 8 octobre prochain dans le cadre d’une information ouverte au Tribunal de Grande Instance de Paris, les deux journalistes soulignent que ce “préavis de mise en examen par la justice française envoyé à deux ressortissants marocains résidant au Maroc poursuivis pour un article mis en ligne par un site d’information, “Quid.ma”, dont le siège social est au Maroc, pose une question de fond: les citoyens marocains dont le pays de résidence est le Maroc peuvent-ils être justiciables en France? La justice française est-elle en droit de convoquer des ressortissants étrangers ne relevant pas de sa juridiction, en l’occurrence marocains, sans autres formes de procédures ?”
S.L.