Economie

Les dangers de la contraception au Maroc

La méthode de la contraception au Maroc se limite à la pilule. Si ce médicament révolutionnaire commence à s’installer petit à petit au sein des foyers marocains, malheureusement de nombreux cas d’automédication inquiètent les médecins.

La pilule contraceptive représente 70% du modèle contraceptif marocain avec un taux d’automédication de 45%. C’est ce que révèle le quotidien L’Economiste. En plus de ce taux surprenant, il est important de rappeler qu’il existe des pilules disponibles sans ordonnance que de nombreuses femmes marocaines se procurent sans réelle connaissance de cause.

Ce comportement irresponsable peut les exposer à un risque élevé de complications, notamment d’embolie pulmonaire, d’infarctus du myocarde ou d’un sérieux dérèglement hormonal. Leur manque d’information est du au manque d’implication des responsables de la santé au Maroc. Le bon usage de la contraception est un droit humain qui mérite plus d’importance et plus de mobilisation de la part des professionnels de la santé, des institutions gouvernementales et de la société civile.

D’après une étude, les femmes marocaines âgées entre 25 et 29 ans sont les plus nombreuses à utiliser la pilule comme moyen de contraception avec un taux de 23,2%. Elles sont suivies par les femmes âgées entre 30 et 34 ans (20,7%) et par 5,1% d’adolescentes entre 15 et 19 ans.

Le Groupe d’experts Maroco-Européens sur la contraception (GEMEC) vise à mieux informer les médias et les femmes sur la diversité de l’offre contraceptive, à les sensibiliser à l’intérêt de choisir une méthode contraceptive adéquate et conforme aux dernières recommandations internationales. D’après ces experts, la femme marocaine doit arrêter l’automédication et se référer à son médecin pour faire un bilan hormonal et bénéficier de la contraception qui lui convient.

M.D.


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