Accord de pêche Maroc-UE: les précisions d’Akhannouch
Le nouvel accord de pêche paraphé, mardi à Rabat, par le Maroc et l’Union européenne (UE), vise à préserver la durabilité des ressources halieutiques et à protéger l’environnement marin, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.
Dans une déclaration à la presse à l’issue du paraphe de cet accord, le responsable gouvernemental a souligné que l’objectif de cet accord est d’insister sur la « préservation de la durabilité des ressources halieutiques », étant donné que plusieurs espèces halieutiques, qui sont en cours de reconstitution au Maroc, n’étaient pas inclus” dans l’accord précédent.
Le ministre a, par ailleurs, précisé que les deux parties se sont entendues en vertu de cet accord à octroyer des moyens financiers au profit de la population et des pêcheurs, en vue de leur permettre de bénéficier de projets socio-économiques, qui s’inscrivent dans le cadre du plan Halieutis et de contribuer à la restructuration du secteur de la pêche.
Akhannouch a souligné qu’il s’agit « d’un accord équilibré », qui prend en considération toutes les perspectives en vigueur et répond à toutes les problématiques qui étaient posées.
Pour sa part, l’Ambassadeur de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey, s’est dite « fière » du paraphe de cet accord, qui prépare le futur du secteur de pêche, aussi bien pour le Maroc que pour l’Union européenne.
Wiedey a également souligné dans une déclaration similaire qu’il s’agit d’un partenariat « gagnant-gagnant », au niveau financier comme au niveau des quotas de pêches, ajoutant que cet accord permettra de renforcer la coopération entre le Maroc et l’UE dans un secteur clé, comme celui de la pêche maritime.
Le nouvel accord précise entre autres les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, à travers la définition précise de zones de pêche et de zones de gestions selon les catégories de flottes et d’espèces cibles.
Selon les modalités prévues dans ce nouvel accord nouvelle génération, le niveau des débarquements obligatoires et les catégories de pêche restent inchangés par rapport à l’ancien protocole avec un nombre de navires atteignant les 128. Cet accord permettra, par ailleurs, une augmentation de la contrepartie financière, qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%).
Les deux parties se sont également entendues sur des dispositions d’amélioration visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.