Marrakech: du nouveau dans l’affaire de la Française accusée d’adultère
La DGSN a démenti des allégations attribuées à une ressortissante française placée en garde à vue pour son implication dans une affaire d’adultère et de complicité d’adultère.
Selon Le Parisien, cette jeune femme, résidant à Colombes et cadre dans une entreprise, a été appréhendée pour «complicité d’adultère» après avoir passé la nuit avec un Marocain. Elle pensait qu’il n’était pas marié.
Elle affirme avoir été placée en garde à vue pendant plus de 30 heures. Libérée le lendemain sous caution (5000 DHS), elle devait se présenter lundi 16 juillet au tribunal correctionnel de Marrakech mais a finalement décidé de ne pas comparaître, toujours selon Le Parisien.
Dans un communiqué, la DGSN précise que la mise en cause a été arrêtée dans la matinée le 14 juillet dans un appartement à Marrakech, suite à une plainte pour adultère déposée par une femme contre son époux et sa compagne qui ont été appréhendés et placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.
Cette intervention est survenue dans les heures légales et sur les lieux où ont été commis ces actes criminels et ce, après l’épuisement de toutes les mesures et procédures légales dont la notification des autorités judiciaires compétentes, et après avoir informé les deux personnes arrêtées de leurs droits, affirme la DGSN. « La représentation consulaire du pays dont la mise en cause détient la nationalité a également été avisée de cette arrestation et que cette ressortissante a été autorisée à communiquer par téléphone avec un membre de sa famille », ajoute le communiqué.
« Les deux prévenus ont passé ensemble 24 heures en garde à vue », indique la DGSN, notant que la mise en cause a été informée de son droit de recourir à un interprète, chose qu’elle a refusée en invoquant le fait que l’officier chargé de l’enquête maîtrise la langue française.
Ces données ont été notifiées et contenues dans le Procès-verbal qui a été soumis au parquet compétent qui supervise l’enquête, souligne le communiqué. La DGSN note en outre qu’au moment où la prévenue se trouvait en garde à vue au siège de la préfecture de police de Marrakech, aucune femme enceinte ne faisait l’objet de cette mesure préventive, comme le prouvent les registres judiciaires et administratifs de la garde à vue, ce qui réfute de manière catégorique les allégations mensongères faisant état de violences contre des femmes enceintes.
Tout en réfutant ces allégations, notamment celles prétendant que l’arrestation a eu lieu à l’intérieur d’un établissement hôtelier et que la femme en question s’est trouvée en présence de femmes enceintes battues dans un couloir étroit, la DGSN souligne que l’interpellation de la prévenue est intervenue suite à une plainte pour adultère et complicité d’adultère et que celle-ci a été déférée devant le parquet compétent conformément à la législation pénale nationale.
S.L. (avec MAP)