Maroc: un second séisme politique à l’horizon?
Le président de la Cour des comptes, Driss Jettou, serait en train de finaliser un rapport qui pourrait éjecter certains ministres du gouvernement d’El Othmani de leurs postes.
Selon Assabah, ce compte-rendu mettra à nu plusieurs dysfonctionnements au niveau de la gestion financière de 100 comptes gérés par des ministres ou de hauts responsables.
Plusieurs secteurs sont pointés du doigt à cause de dysfonctionnements et autres anomalies: santé, éducation, travail , formation professionnelle, tourisme, culture, communication, équipement et transport, direction territoriale, urbanisme, jeunesse et sports, réforme de la fonction publique…
Des lacunes ont été constatées au sein d’institutions publiques. Six d’entre elles connaissent un énorme déficit budgétaire. Ce qui a poussé Mohamed Boussaïd, ministre de l’Economie et des finances, à porter la responsabilité de ces endettements à de grands directeurs.
Le Maroc pourrait donc vivre un second séisme politique après celui d’octobre 2017 lorsque Mohamed Hassad (ex-ministre de l’Education nationale), Benabdellah (Habitat) et lahoussaine Louardi (Santé) avait été limogés par le Souverain.
Rappelons que d’autres, qui avaient failli à la confiance du roi, ne se verront plus confier de mission. Il s’agit de Rachid Belmokhtar, (Education), Lahcen Sekkouri, (Sports), Mohamed Amine Sbihi (Culture), Lahcen Hadad (Tourisme) et Hakima Haité (Environnement).
A l’époque, le chef de gouvernement avait mis en garde ses ministres, leur signalant que le gouvernement prend au sérieux les directives royales en matière de responsabilité et de reddition des comptes.
N.M. et L.A.