Casablanca: colère contre l’exploitation illégale des plages
Les autorités de la Région Casablanca-Settat, ainsi que la préfecture de Ain Sebaâ, Anfa et Nouacer, travaillent en étroite collaboration pour mettre fin aux activités d’un réseau qui exploite illégalement les plages qui s’étendent de Zenata à Dar Bouazza.
Cette initiative intervient après les nombreuses plaintes des vacanciers qui se trouvent dans l’obligation de payer 40 à 70 DH afin de profiter d’une plage qui est « normalement » ouverte gratuitement aux citoyens.
Alors que les autorités de la zone d’Anfa ont pu freiner ce genre d’activités, qui sévissait sur toutes les entrées de la plage d’Ain Diab, les vacanciers des autres plages de Mohammédia, Zenata et Dar Bouazza souffrent toujours de ce problème.
Houcine Nassrallah, chef du groupe du Parti de l’Istiqlal au Conseil municipal de la ville de Casablanca, s’est insurgé contre les conditions désastreuses auxquelles sont confrontés les vacanciers de la métropole sur les plages. Il n’a pas manqué de pointer du doigt la mauvaise gestion du bureau de la commune de Casablanca qui, selon lui, a fait plonger la ville dans le chaos.
Nassrallah a également rappelé que ce genre d’activités illégales, apparu l’été dernier, continue à se manifester sur les plages casablancaises.
Khadija Khettou