Disparition de Mohamed Benseddik: la grande famille du PPS en deuil
Par Larbi Alaoui
Mohamed Benseddik, le militant, le journaliste, le Professeur nous a quittés ce vendredi 29 juin 2018, discrètement, à l’improviste, sans signe avant-coureur de sa fugue inattendue et douloureuse.
Terrassé par une soudaine crise cardiaque, son décès a suscité une grande désolation devant le destin inexorable, qui est le sort ultime et commun de tout être vivant, au sein de la grande famille de son parti de toujours, le Parti du progrès et du Socialisme (PPS).
L’amoureux des randonnées en haute montagne est allé explorer d’autres cieux, d’autres prairies verdoyantes, et y marquer son territoire de ses traces indélébiles, comme il avait su si bien le faire ici-bas.
Que dire de l’homme qui vient de nous quitter? Que dire du grand journaliste que Benseddik a toujours été durant quarante ans de journalisme et de militantisme? Le présent article d’hommage posthume se contentera de résumer succinctement la publication de Fatna Kharraz, sur sa page officielle Facebook, chef de bureau régional de la MAP, qui a eu l’heur de côtoyer et d’apprécier le défunt, humainement et professionnellement, comme d’autres journalistes de l’Agence de presse marocaine..
Mohamed Benseddik est natif de Tétouan le 10 janvier 1957. Après ses études primaires et secondaires dans la ville de la colombe blanche, il devient correspondant bénévole du quotidien arabophone Al Bayane (Bayane Al Yaoum actuellement) pour Tétouan et le nord du Royaume. Ce n’est qu’en 1977 qu’il rejoint Casablanca pour devenir journaliste patenté au sein du même journal. Et vite, il fait partie du secrétariat particulier de Feu Ali Yata, secrétaire général du PPS, anciennement Parti communiste marocain (PCM), puis Parti de la libération et du socialisme (PLS), et fondateur des deux journaux du parti, l’un en version arabe et l’autre d’expression française
Puis, direction Moscou pour l’Université d’Etat Lomonossov où il poursuit ses études supérieures en journalisme et communication. La MAP sera sa destination après l’étape moscovite dans l’ex-Union des Républiques soviétiques et sa désignation comme chef de bureau à Casablanca, en 1997, avant d’occuper le même important poste à Moscou.
Rentré au pays, il est conseiller auprès du ministre PPSiste de la Communication, Khalid Naciri, puis de celui du ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdellah, actuel secrétaire général du parti du Livre.
Depuis, Mohamed Benseddik n’a cessé d’avoir d’autres activités et responsabilités, militantes et pédagogiques, qu’il serait vain et fastidieux de toutes énumérer, dont la toute dernière est sa nomination au sein du Bureau politique du Parti du Progrès et du socialisme , à l’issue des travaux du 10ème congrès des camarades, à Bouznika, en mai dernier.
Quant à votre serviteur, il a eu l’honneur et le grand plaisir de rencontrer Feu Mohamed Benseddik pour la dernière fois, par une belle soirée ramadanesque, à Casablanca, lors du désormais traditionnel « ftour » organisé par les quotidiens Al Bayane et Bayane Al Yaoum. A la même table, comme pour un heureux hasard et un dernier adieu, l’auteur de ces lignes a eu l’infime opportunité de partager de courts mais intenses moments mémorables de convivialité, d’amitié et de souvenirs communs peu nombreux mais richissimes, datant du mois de mai 1991.
C’est dire la grande émotion partagée avec toute la grande famille du parti du Livre à l’annonce de la disparition de Mohamed Benseddik! Repose en paix, grand journaliste et grand militant aux nombreuses qualités humaines et professionnelles! Que Dieu ait ton âme en Sa sainte miséricorde! Condoléances sincères de le Site info au PPS, à la famille du défunt, à ses proches, amis et camarades.
« Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ».
L.A.